Le madras, originaire des Indes, a été importé aux Antilles avec une population déracinée par les grandes puissances coloniales pour remplacer les esclaves émancipés.
Rapidement la femme créole s’est approprié ce tissu peu coûteux qui mettait en valeur la peau noire. Usant de subtilités, elle a su sublimer le madras et en a fait un référentiel national.
Son port, jadis signe d’élégance et d’excellence est une fierté des racines, de la transmission des valeurs et traditions de la culture aux Antilles.
L’excellence n’est pas couleur, mais la couleur est excellence.
The Madras fabric, originally from India, was imported in the Antilles (FWI French West Indies) with a population uprooted by the colonial major powers to replace the emancipated slaves.
The Creole woman soon appropriated this inexpensive fabric that underlined her black skin. Using subtleties, she knew how to sublimate the Madras fabric and made it a national reference.
Its wearing, formerly sign of elegance and excellence
is a pride of roots, transmission of the values and the traditions of the culture in the Antilles (FWI).
The excellence is not color, but color is
excellence
Il serait temps de pratiquer convenablement la wonde a lewoz!!!
De ma première rencontre avec une grande dame du gwo ka nommée Jacqueline CACHEMIRE THOLE je retiens ceci :"Gwo ka vé pa di rimé é rimé vé pa di fè nenpot ki biten". J'en ai conclu ce jour là que
cette danse, que cette musique avait des codes et surtout que ces codes devaient être respectés.
Dans l'apprentissage on peut être maladroit car on manque de pratique c'est normal! Dans la pratique on ne peut pas être impoli, c'est inadmissible. La wonde est un relai, qui dit relai dit
union, qui dit union banni toute tentative de sortir un danseur (alors qu'il entre en transe ou qu'il vient de débuter son échange avec le tanbouyé) uniquement pour faire son show et tenter de
montrer qu'on danse mieux que les autres. Un peu d'humilité ne ferait pas de mal a certains!
Une wonde dure toute une nuit, en arrivant de bonne heure à l'évènement on peut sans aucun problème attendre que tout un chacun s'exprime et sourtout partager l'échange qui a lieu entre tanbouyé
et danseur.
De même an tanbouyé ki ka pli gadé sa ka pasé a koté pé pa rantré an nannan a dansè la. En wonde on est sensé danser avec ses tripes, avec son coeur, on dévoile son intimité et non son INTIMITE,
tout ça en respectant des code techniques, en respectant des codes de vie, en respectant le mot humanité (sa ka pa konnèt aye chèchéy) qu'on soit tanbouyé, danseur ou assistance car en wonde il
n'y a pas de public passif. Pensez-vous que les esclaves se réunissaient en fin de semaine pour se faire concurrence ou se réunissaient-ils pour un échange?
Le mot de la fin est MERCI! Merci à ceux qui avec leurs moyens (petits ou grands) oeuvrent pour une pratique dans le respect, merci à ceux qui apprennent et se renseignent avant de faire
n'importe quoi, et enfin merci à vous qui enseignez avec votre coeur avec vos tripes dans l'humilité. Konba la rèd mé pa pè sé zié ki lache (Au dur labeur pas de crainte seul les yeux sont
lâches). Twa fwa bèl bo a la répriz tjenbé sa gason.
S.S GBJ
Noël, Nwel, c'est certainement le moment le plus intense en Guadeloupe. En terme de festivités, c'est l'embouteillage des caddies et sur les rocades vers Milenis et Destrelland...C'est le moment tant redouté des cochons que l'on a bien préparés toute l'année pour être sacrifiés pour Noël.
Le jambon de noël, le boudin, le ragout de cochon, les ignames, le sirop de groseille, le schrubb et les chantés noël occupent les esprits.
Il est né le divin enfant, car c'est surtout et avant tout un moment religieux que l'on partage à la messe de minuit (qui ne commence pas à minuit).
On passe de maison en maison pour partager les plats et chanter ensemble jusqu'au petit matin....c'est comme ça noël en Guadeloupe.
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